Optimisation de la revascularisation des îlots pancréatiques au cours de la transplantation: approche génétique ou pharmacologique?LANGLOIS, Allan (2008) Optimisation de la revascularisation des îlots pancréatiques au cours de la transplantation: approche génétique ou pharmacologique? Thèses de doctorat, Université Louis Pasteur. Plein texte disponible en tant que :
RésuméUne revascularisation rapide et efficace des îlots pancréatiques au cours de la transplantation est essentielle pour la survie et la fonctionnalité du greffon à long terme. Le Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF), un puissant facteur de croissance vasculaire, pourrait être un facteur clé dans la modulation de la revascularisation des îlots après la transplantation. Le but de ce travail était d'étudier l'effet de l’infection adénovirale ou de la déferoxamine (DFO), un chélateur du fer, sur la viabilité, la fonctionnalité et l’expression du VEGF sur les cellules β et les îlots pancréatiques in vitro et sur la revascularisation des îlots et le contrôle métabolique de rats diabétiques après transplantation. In vitro, la DFO et l’infection adénovirale induisent une surexpression du VEGF qui dure respectivement 3 et 14 jours. La DFO pour une concentration de 10 μmol/L permet une préservation de la viabilité, une stimulation de la fonctionnalité et est anti-apoptotique sur les cellules β et les îlots pancréatiques. Par contre, l’infection adénovirale est pro-apoptotique et induit une diminution de la fonctionnalité et de l’expression de l’ARNm de l’insuline dans les cellules β et les îlots pancréatiques. Finalement, l’étude in vivo confirment les données in vitro, montrant une stimulation de la revascularisation des îlots et une amélioration du contrôle métabolique chez le rat diabétique pour une pré-incubation des îlots pendant 3 jours en présence de DFO. De même, l’étude in vivo confirme l’effet délétère de l’infection adénovirale sur le contrôle métabolique par rapport à une transplantation classique malgré une stimulation de la revascularisation. En conclusion, l’approche pharmacologique de surexpression du VEGF par la DFO semble être un outil plus prometteur qu’une infection adénovirale du gène du VEGF pour améliorer la viabilité du greffon après transplantation. Administrateurs de l'archive uniquement : éditer cet enregistrement |